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Expérience SIG-S
création de la Cie de théâtre amateur Fay’Art des Monts d’Ardèche 2013

Imagine un rayon de soleil qui cueillerait tes réveils.
Poétique
Imagine un souffle léger sur ton déshabillé.
Caressant
Imagine une goutte d’eau cascadant sur ton dos.
Sensuel
Imagine une ombre de toi poursuivant tes pas.
Emouvant
Imagine un croissant de lune berceau de tes lunes.
Ravissant

C’est beau oui, si beau…
Mais…, au petit-déjeuner,
m’apporteras-tu des croissants qui ne soient pas de lune ?

(de Marie-Paule G)

 

L’eau de couleur bleu vert orange,
Disparait petit à petit de la grange
La paille rouge, grise, noire,
S’envole vers le miroir,
La porte de la beauté
Est accessible seulement si frivolité,
Le mérite est gagné,
Si tu es engagé.

(de Médina M)

 

De doigts de fée
En pied de nez
De ras de marée
En cœurs outragés
De lentes traversées
En oublis instantanés
Me voilà libéré
De tous les clichés

(de Sylvie D)

 

Je vole, je vole
Ton souffle sur moi Eole
Je suis Libre, Libre
A tout instant, je Vibre
Puis, je te Suis
Enfin, je m’Enfuis
Pourtant tu es Là, heureux
Et moi je te Veux !!

(de Claire T.)

 

Un regard de verre sur l'humanité
Des phrases faciles pour mon idylle
Je vous confesse mes vanités
Aussi léger qu'un battement de cils

Comme je suis, regardez-moi
Je ne vous en laisserai pas le choix
Un cœur brisé mais toujours tendre
Je trouve enfin quelqu'un pour m'attendre

(De Florian J.)

 

Ronds points et feux tricolores
autos, bus et camions, encore
J'aspire, j'expire, j'aspire
l'air me manque jusqu'à l'ire
camions, bus, autos
ça craque, ça roule, c'est auto,
de mes pieds, de mes mains,
je rampe et jamais ne reviens.

(de Solange T.)

 

- Avez-vous vu ce soleil rouge?
- Vous voulez parler de cette grosse masse gluante que j’aperçois à travers ces brumes verdâtres?
- Sentez vous cette odeur m’envelopper et m’emmener loin de mon chez moi?
- C’est donc que le processus est engagé?
- Il m’emmène, m’emporte, loin, bas, haut, je ne sais plus ou je suis, qui suis je?
- C’est bien cela, la métamorphose annoncée est enfin arrivée.

(de Bernard D. et Médina M)

 

- Comme c’est étrange ?
- Etrange, quoi ?
- Ce fil de lumière
- Tout noir ?
- Il court vers la terre
- Il va nous rattraper
- Oh ! c ‘est effrayant !!
- Mais où va t-il ?
- Que cherche-t-il ?
- Tiens ! Il s’est arrêté.
- Que va-t-il faire ?
- Je sais !
- Nous écraser ?
- Comme des crêpes !
- Oh ! il repart…
- Ca y est, il est là !
- Pffuit ! c’est qu’une plume….

(de Martine C. et Claire T.)

 

- vous avez une tête bizarre?
- Pourquoi dites-vous cela?
- On dirait qu’on vous a mal livré vos yeux.
- Oui, mes lunettes m’en délivre et me permettent de voir ce que vous ne voyez pas.
- Mais si je ne le vois pas, c’est que vous le ressentez
- De là où nous sommes, j’ai un don que vous n’avez surement pas.
- Qu’est ce qui vous laisse penser que je ne puisse voir, sentir ou entendre ce que votre propre don vous apporte d’unique?
- Vous n’avez ni mes yeux, ni mon ouïe, ni mon odorat
- Certes, je ne suis qu’une émotion
- Et moi un être qui vie de ses sens

(de Séverine M. et Médina M)

 

- Oh, ça gargouille ; il a dû boire de la limonade !
- Je nage dans la mayonnaise.
- Qui parle de mayonnaise ? Où ça de la mayonnaise ? Ohé… de la mayonnaise, m’entendez-vous ? Où êtes-vous ?
- Je suis chez le côlon. Fais gaffe au diverticule sur l’intestin grêle… Laisse-toi porter par le courant.
- You hououou J’arrive! Bloup, bloup, glouglou…
- Accroche-toi aux villosités ou tu vas être expulsé manu militari…
- Me voilà. De toute façon, je n’risquais rien, j’ai mes papiers…
- Hum, délicieux, succulent, lipidique, savoureux…

(de Solange T. et Marie-Paule G.)

 

– C'est quoi cette tentacule?
– Y'avait pas autre chose au magasin.
– Mais pourtant ...là ...ce sont bien des écailles?
– J'ai choisi du jaune citron.
– Mais, vous êtes en train de muter !
– Les éléphants seront plus élégants ainsi ...
– Puisque c'est ainsi retournons à l'hôpital!
– J'aimerais dormir !

(de Solange T. et Bernard D.)

 

- Dans ces répétitions, il n’y a que l’étrangeté qui soit présente : le corps, la parole se dissocient ou se rejoignent…
- Tout serait plus simple s’il n’y avait pas le ciel.
- Le ciel, c’est la toile de fond…
- De la parole et du corps qui se perdent dans son infinitude.
- L’étrangeté, dans un premier temps, c’est… la question sans réponse.
- Se questionner sur l’étrangeté, n’est-ce pas plus étrange que l’étrangeté elle-même ?
- La réponse découle de cet état de fait qui évolue avec le temps.
- Etat de fait… ? De la parole ? du corps ? ou de l’étrangeté ?
- Si l’on prend les trois, ensemble, sans ordre précis, on peut en faire une répétition à l’infini.
- Mais, que fait-on alors du choix, pour le corps et la parole, de se dissocier ou se rejoindre, posé comme postulat de départ.

(de Jacques C. et Marie-Paule G.)

 

Je n'ai rien à vous dire
C'est étrange, cela ne fait rien!
Depuis cinq minutes je suis face à mon destin !
Sur cette page blanche je n'écris rien!
Mon stylo est en panne, c'est bien!
C'est étrange, je me sens bien!

(de Jacques C.)

 

Des pas dans ma nuit intérieure
Est-ce un leurre ?
De petits pas, à petits pas
Sont-ils bien là ?

Des pas, pas à pas
Qui vont, viennent et puis sont là
Tout près, si près de moi
Que je reste coi.

Vont-ils franchir le pas
Pas à pas, à petits pas ?
Pas de fourmi ou de géant
Quelle importance si chaque pas
Te rapproche de moi.

(de Marie-Paule G.)

 

- Oh ! Oh ! Madame ! Vous n’avez pas vu que votre main est sur mon pied !
- C’est que j’ai suivi votre lacet !
- Peut être cela nous amènera à nous enlacer ?
- A moins qu’on ne s’en lasse !
- Un contact, un regard, un désir et voilà le divorce….. Vous êtes une rapide vous !
- En un geste je vous délace et je vous mets en laisse
- Ainsi va la vie, des visages en S, en gardant la caisse, on coule comme la Gréce…
Texte tiré de « Rencontres du 3éme type »

(de Florian J. et Sylvie D.)

 

Bonjour la vie qui me poursuit
Adieu derrière tous les soucis
Je vous adresse mes faiblesses
A vous tous je les confesse
Par lâcheté je vous délaisse
Vous attacher par une laisse
Et voyager aux iles Fidji
Pour me refaire une nouvelle vie

(de Martine C.)

 

Voilà, nous y sommes, tout a été dit : nous Libérer de nos clichés et de nos peurs démesurées, nous défaire de nos superficialités et être capables d’aimer, accepter de n’avoir rien à dire et écouter, franchir le pas des dérisions… Interroger le sens, la forme, le pourquoi et le comment, bousculer les repères, douter de nos certitudes…

Aujourd’hui, peut-être encore plus qu'hier,tous les maux du monde sont à leur comble… Où est la fraternité quand des hommes peuvent en affamer d’autres impunément ?

Nous aurons beau battre et rebattre les cartes, si nous gardons le même jeu, la partie finira toujours de la même manière : il faudra des perdants pour qu’il y ait des gagnants !

NON, les douleurs du présent ne sont pas inéluctables. Non, le rêve d’une vie meilleure n’est pas un songe irréel. Non, la dignité humaine n’est pas une chimère.

Alors, comme les enfants, laissons parler les rêves qui sont en nous.

(de Marie-Paule G)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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